Commémoration du génocide perpétré contre les Tutsis
le lycée Malherbe de Caen témoigne dans le cadre du projet "Construire le monde d'après"
Le 7 avril dernier, Journée dédiée à la mémoire du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994, le lycée Malherbe de Caen que la Ligue de l’enseignement et Ibuka France accompagnent dans le cadre de la recherche-action « Construire le monde d’après » était invité à prendre la parole.
A l’occasion des 29es commémorations qui se tenaient au Parc de Choisy dans le 13e arrondissement de Paris, les élèves ont en effet partagé leur travail de mémoire entrepris à l’initiative de leurs deux enseignants en lettres et en musique, Isabelle Chrétien et Frédéric Lebreton. À travers la lecture de textes et d’un chant, ils ont rendu hommage aux victimes du génocide et témoigné leur reconnaissance pour Emmanuel Rugema, survivant du génocide venu témoigner dans leur établissement au mois de mars pour leur partager son histoire.
Depuis septembre, le lycée Malherbe est engagé dans ce projet annuel ambitieux autour de la mémoire du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda en 1994. C’est l’auteur-compositeur interprète Gaël Faye qui les a d’abord menés au Rwanda ; ils sont entrés dans l’histoire par l’art, par ses textes dont les propos poétiques et politiques les ont emportés vers un pays qu’ils connaissaient à peine et une histoire qu’ils connaissaient trop peu ; Plusieurs journées thématiques ont également été organisées en présence d’invités comme Marcel Kabanda (historien), Violaine Baraduc (anthropologue), Timothée Brunet Lefèvre (historien), Alain et Dafroza Gauthier (CPCR), Rémi Korman (historien), Bruce Clark (plasticien) ou encore Dalila Boiteaud (comédienne). Grâce à ces apports, les élèves ont les clés pour comprendre ce que le génocide a détruit de l’humanité et comment il est possible de tenter, ensemble, de la réparer.
Le projet « Construire le monde d’après » conduit par la Ligue de l’enseignement et ibuka France est soutenu par la Fondation Amnesty International France, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la DILCRAH et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
article posté le : 11/04/2023