La Ligue prend position
Entre amalgames et approche sécuritaire, le projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration, marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre de politiques répressives à l’égard des personnes exilées. La Ligue de l’enseignement dénonce ce projet de loi et appelle au respect des personnes exilées et à la mise en œuvre d’une solidarité à toutes les échelles, au nom de l’universalité des droits humains.
Le collectif « Jeunesse Citoyenneté Émancipation », dont est membre la Ligue de l’enseignement, s’oppose à la dimension obligatoire du Service national universel (SNU) et le fait savoir au président de la République en lui adressant cette lettre ouverte. Le collectif regroupe des syndicats, des associations de jeunesse, d’éducation populaire, de défense des droits, qui ne se retrouvent pas dans la philosophie actuelle du SNU.
Une trentaine de fédérations et associations nationales, dont la Ligue de l’enseignement, demandent au président de la République de mettre les moyens humains, institutionnels et financiers nécessaires pour généraliser le service civique des jeunes.
Aberration écologique (stades climatisés, impact des déplacements…), catastrophe humaine (au moins 6 751 personnes décédées), non-respect du droit des travailleurs et des travailleuses, voire esclavagisme… Jamais un évènement sportif international n’a suscité autant de controverses et mobilisé autant d’ONG autour de ses dérives. Agissant pour un sport véritablement humaniste, l’Ufolep en appelle à la responsabilité de chacune et chacun et au boycott de cet événement indigne.
la Ligue de l’enseignement dénonce les attaques médiatiques qui font suite au concours d’éloquence organisé par sa fédération de Paris et s’alarme de l’instrumentalisation qui en est faite.
La Fédération de Paris de la Ligue de l’enseignement organise à destination des lycées un programme « Concours Alter ego ratio » financé par le conseil régional d’Île-de-France qui constitue un cadre éducatif pour favoriser l’engagement citoyen des lycées franciliens. L’entrée thématique sur la laïcité prend la forme d’un concours d’éloquence. L’association Eloquentia qui organise de longue date des concours d’éloquence pour favoriser la prise de parole en public de jeunes, en collèges, lycées et universités, est partenaire du projet afin d’accompagner les élèves.
Pour le second tour de la présidentielle, la Ligue de l’enseignement appelle, non pas à voter pour le meilleur, mais à éviter le pire en faisant battre Marine Le Pen, ce qui nécessite de repousser toute tentation d’abstention ou de vote blanc en votant Emmanuel Macron.
La Ligue de l’enseignement est à l’initiative d’une tribune élaborée par 15 organisations nationales associatives ou syndicales ainsi que 3 coordinations ou collectifs proposant aux candidats à l’élection présidentielle une alternative au SNU. Celle-ci vise le développement de la citoyenneté et le renforcement de la démocratie par la mise en œuvre d’une véritable mixité sociale entre les jeunesses et par des expériences collectives relevant de l’éducation populaire. Si elle est reprise par le prochain président ou la prochaine présidente de la République, cette alternative ne sera pas obligatoire pour les individus – l’engagement ne saurait être que volontaire – et reposera sur l’engagement de l’ensemble des acteurs publics et associations agréées.
Concernant le développement du sport scolaire dans le 1er degré, un amendement réclamant la généralisation des associations sportives scolaires dans chaque école primaire porté par l’Usep a été écarté au profit d’un autre amendement et qui offre à l’État et aux collectivités territoriales la possibilité d’organiser des projets sportifs dans le cadre d’« alliances éducatives » en créant une association qui ne serait pas une association affiliée à une fédération de sport scolaire. Si cet amendement était adopté il conduirait non seulement à renoncer au développement des associatives sportives scolaires mais privilégierait des alliances éducatives n’offrant aucune garantie en termes de qualité, de sécurité et d’engagement des communautés éducatives pour des activités qui touchent pourtant à des apprentissages corporels décisifs pour les enfants.
Quelques jours avant que le président de la République décide de reconfiner le pays, l’Ufolep et l’Usep, aux côtés de 90 autres fédérations sportives, alertaient le chef de l’État sur les vives inquiétudes du Mouvement sportif français. Extraits de la lettre ouverte publiée le 28 octobre dernier.