La Ligue prend position
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Alors que des séjours de cohésion se déroulent cette semaine, plusieurs organisations – dont la Ligue de l’enseignement – regroupées dans un collectif d’associations de jeunesse, d’éducation populaire, de défense des droits et de syndicats réitèrent leur opposition au service national universel, déployé par le gouvernement. Lire notre tribune collective dans L’Humanité.
Plusieurs acteurs de la jeunesse et de la défense de l’environnement, dont la Ligue de l’enseignement, lancent un collectif pour accompagner l’État dans la création d’un service civique écologique.
À l’heure où le projet gouvernemental d’extension du SNU est critiqué par divers rapports et rejeté par les mouvements de jeunesse, la Ligue de l’enseignement défend avec de nombreux autres réseaux nationaux un projet alternatif au SNU. Dans un contexte d’extrême tension sociale et économique, d’inquiétude écologique et de fatigue démocratique, l’enjeu majeur est de faire émerger une politique jeunesse ambitieuse, à la mesure des attentes d’émancipation et d’engagements des nouvelles générations.
Le collectif « Jeunesse Citoyenneté Émancipation », dont est membre la Ligue de l’enseignement, s’oppose à la dimension obligatoire du Service national universel (SNU) et le fait savoir au président de la République en lui adressant cette lettre ouverte. Le collectif regroupe des syndicats, des associations de jeunesse, d’éducation populaire, de défense des droits, qui ne se retrouvent pas dans la philosophie actuelle du SNU.
Une trentaine de fédérations et associations nationales, dont la Ligue de l’enseignement, demandent au président de la République de mettre les moyens humains, institutionnels et financiers nécessaires pour généraliser le service civique des jeunes.
La Ligue de l’enseignement est à l’initiative d’une tribune élaborée par 15 organisations nationales associatives ou syndicales ainsi que 3 coordinations ou collectifs proposant aux candidats à l’élection présidentielle une alternative au SNU. Celle-ci vise le développement de la citoyenneté et le renforcement de la démocratie par la mise en œuvre d’une véritable mixité sociale entre les jeunesses et par des expériences collectives relevant de l’éducation populaire. Si elle est reprise par le prochain président ou la prochaine présidente de la République, cette alternative ne sera pas obligatoire pour les individus – l’engagement ne saurait être que volontaire – et reposera sur l’engagement de l’ensemble des acteurs publics et associations agréées.